C'etait un jeudi soir comme les autres.
Du moins qui ne présageait pas de surprises majeures. J'allais croiser les belges au comptoir, parler sino-francais au chinois du coin de la rue, et rentrerais gentiment vers 2h me faire un thé Yancha avant de m'endormir.
Et en effet, apres s'etre goinfre de baodzis chez Ouighours installes en bas de chez moi, nous voila partis pour quelques verre de vin au Helen's.
Comme a son habitude, le taxidriver n'avait pas tout compris. J'ai du m'y reprendre plusieurs fois avant que mon élocution soit compréhensible.
Trois tentatives plus tard, nous passames le seuil de la porte.
C'est alors que je remarque un sticker sur la porte principale. Le logo d'une tete d'asiatique barre de rouge vif et surmonte de la sentence suivante " No japaneses ! "
Plus tard, j'interroge les chinois a la table d'a cote. "oui bien sur ! les chinois se servent de cette polemique pour plaisanter !"
Mais quand a la fin de la soirée, je surprend, devant le troquet, une violente dispute entre deux représentants de chacune des nationalités, je n'en pense pas moins.
Alors voila. La Chine s'est un peu comme cette soirée.
Si la forme de l'ouverture du bottle opener a été définie ovale contre toute apologie de l'empire japonais, la discussion globale des gouts et des couleurs, elle, n'est pas terminée.
Je crois avoir compris qu'il ne faut pas se fier aux réactions, aux situations, et aux jeudi soir "comme les autres" ici bas, aux pays des rouges.
La Chine apparait comme un grand mirage, ou 50% des étudiants bien comme ils faut s'inscrivent encore au partis nationale dans l'espoir d'un avenir professionnel convenable.
Ce papier fera leur salut.
Alors les japonais dans tout ça, c'est une autre histoire.
Et parler des autres, ils sont fort pour ça les chinois.